Lycée du Haut-Barr

- 67700 Saverne -

 
La colonne des portraits se dresse à l’entrée du Tribunal de Sélestat. 
Graphisme de Stéphane Tretz.
 
Le 16 novembre 2021, trois classes du lycée du Haut-Barr (2de1, 1èG2 et Terminale HLP) ont découvert une exposition contre les féminicides, au Tribunal de Sélestat, avec leurs professeur·es Cécile Dernelle, Laetitia Didier, Edwige Lanères, Matthieu Rohmer, et la documentaliste Isabelle Gourmelon.
« Derrière tel ou tel meurtre relaté par les médias se cache un phénomène de société qui trouve ses racines dans les inégalités hommes-femmes »
Publication Le Monde le 02 juin 2020
Pour comprendre ce lien entre les inégalités femmes-hommes et les violences qui en découlent, allons au tribunal, rencontrons des personnes qui œuvrent en faveur de la Justice.
Erigée devant l’entrée du Tribunal d’Instance de Sélestat, une haute colonne multicolore nous barre le passage. Nous ne pouvons passer sans la voir. 
 
 
La colonne représente la Justice. Autrefois Louis IX rendait justice sous un chêne ; à présent les colonnes s’érigent dans les Palais de la Justice.
 
C’est à dessein que le plasticien Stéphane Tretz a mis en scène ses 150 cadres de cette façon. Ainsi, toute personne est amenée à lever les yeux sur celles qui ont été tuées, généralement par leur conjoint. De loin, les visages sont reconnaissables ; de près ils se brouillent ; cela tient à la technique employée par le peintre. Vingt-trois portraits ont actuellement été réalisés, avec l’accord des familles. Aux proches des victimes, Stéphane Tretz expose sa volonté de représenter la femme telle qu’elle était, de son vivant, avec ses qualités ; il prend le temps de discuter avec les parents, les ami·es, pour mieux connaître ces personnes et dresser leur portrait en peinture. C’est plus fort qu’en photo. Les portraits peints ont trait à la mémoire ; ils sont des œuvres d’art, de véritables hommages. 
 
 
Stéphane Tretz, sur France 3 Alsace.
 
Un groupe d’élèves suit Stéphane Tretz dans la cave du tribunal, où le peintre explique sa démarche et vidéo-projette un diaporama sur son travail de portraitiste, tandis que l’autre groupe monte l’escalier du tribunal, pour être accueilli dans une salle d’audience.
 
 
Dans la salle d’audience. De gauche à droite : l’adjudante ULBRICH, de la MDF, Florence PFLEGER, directrice des services de greffe judiciaire au Tribunal de Sélestat,
Alicia AKTAS, stagiaire juriste au Centre d’accès aux droits du Haut Rhin,
Mme Carole WURTZ, assistante de justice au Centre d’accès aux droits du Haut Rhin.
 
Placés sur les bancs des jurés et des témoins, les jeunes de 1èG2 et de terminale HLP (Humanités Littérature Philosophie) écoutent un état de la situation actuelle, prononcé par l’adjudante Ulbrich. Quelques chiffres.
En 2021, en France, 113 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. Soit une victime tous les trois jours. Sans compter celles qui ont été poussées au suicide.
 
 
Un groupe d’élèves de 1èG2 et de Terminale HLP écoute les chiffres de la violence.
 
Moins de 20 % des victimes de violence conjugale portent plainte, et quand elles osent franchir le seuil du commissariat, les plaintes ne sont pas toujours reçues de façon adéquate, faute d’une formation suffisante pour une partie des gendarmes chargé·es d’enregistrer les dépositions.
En France, chaque année, près de 100 000 femmes sont victimes de viol ou de tentative de viol, mais la moitié d’entre elles n’entament aucune démarche auprès d’une association ou d’une instance juridique.
Seule une femme sur dix, parmi les victimes de viol ou tentative de viol, porte plainte.
 
 
Des manifestant·es du collectif NousToutes s’indignent contre le manque de mesures mises en place pour lutter contre les féminicides. 23 novembre 2019. 
© Elko Hirsh - Hans Lucas via AFP
 
    - Pourquoi les femmes battues par leur conjoint ne partent-elles pas ? demande un élève.
 
    - C’est dû au phénomène d’emprise, lié à la spirale de la violence
1° En première phase, le conjoint exerce un contrôle et une emprise psychologique sur sa compagne. Il l’isole progressivement de son entourage. La victime s’inquiète ; elle tente d’apaiser les tensions. Elle pense qu’il est normal de faire des concessions dans un couple, et s’imagine que ce sera réciproque, mais il n’en est rien. C’est ce qu’on appelle l’escalade. Cette tension croissante aboutit à une explosion de la violence ; 
2° c’est la deuxième phase : paroles et actes violents. Le conjoint crie, menace de frapper. Parfois, il frappe, bouscule, bloque, étrangle. 
3° La troisième phase est celle de la justification. Le conjoint fait croire à sa compagne qu’elle est la cause de la violence. Elle se sent responsable de la situation.
4° La quatrième phase est appelée « lune de miel » : les déclarations d’amour, les compliments, parfois les cadeaux. Le conjoint reconquiert sa victime ; il lui promet de changer. Elle a envie de le croire, elle lui accorde une nouvelle chance, elle modifie ses propres habitudes. Elle change, pour lui.
 
Ce schéma se reproduit en boucle ; l’emprise psychologique du dominateur sur sa victime s’accroît progressivement et devient telle qu’il n’est plus possible, pour la femme manipulée, battue, de sortir de cette spirale.
 
 
    - Donc les femmes battues ne partent pas, parce qu’on leur fait croire qu’elles sont responsables de ce qui leur arrive, et parce qu’elles croient encore possible d’améliorer la situation ?
    - Oui. Il existe un déséquilibre dans ces couples, un rapport de domination. Et c’est presque toujours au détriment des femmes. Cela est lié aux inégalités sociales entre les sexes. 
« Le propre de la violence est de refuser de placer l’autre sur un pied d’égalité » selon le Docteur Roland Coutanceau. Dès l’enfance, les fillettes sont considérées comme plus faibles, plus soumises. Adultes, elles perçoivent un salaire nettement plus bas, pour le même travail. Toutes les inégalités femmes-hommes fournissent un terreau idéal pour les violences conjugales.
 
 
    - Selon vous, quelles peuvent être les violences infligées ? demande la juriste Alicia Aktas.
À mesure que les élèves proposent des réponses, l’intervenantes note sur des post-it colorés les mots des jeunes : « pression », « chantage », « obligations », « insultes », menaces », « psychologique », « physique »… Sur le bureau des juges et des procureur·es, la vitre s’émaille de termes violents.
 
 
Les élèves énumèrent les violences psychologiques, verbales et physiques.
 
    - Savez-vous comment réagir, qui contacter, si vous êtes un jour victime ou témoin de violences conjugales ?
Carole Wurtz, assistante de justice, distribue aux élèves des autocollants : « Stop aux violences faites aux femmes.  3919. »
De plus, une « échelle de la violence », graduée du vert au rouge, permet aux élèves de mesurer le degré de gravité des actes perpétrés par un conjoint.
 
    1) Profite, ta relation est saine quand il…
    - Respecte tes décisions, tes désirs et tes goûts.
    - Accepte tes amis, amies, et ta famille.
    - A confiance en toi.
    - Est content quand tu te sens épanouie.
    - S’assure de ton accord pour ce que vous faites ensemble.
 
    2) Dis STOP s’il …
    - Te fait du chantage si tu refuses de faire quelque chose.
    - Rabaisse tes opinions et tes projets.
    - Se moque de toi en public.
    - Est jaloux et possessif en permanence.
    - Te manipule.
    - Contrôle tes sorties, tes habits, ton maquillage.
    - Fouille tes textos, mails, applis.
    - Insiste pour que tu lui envoies des photos intimes.
    - T’isole de ta famille et de tes proches.
    - T’oblige à regarder des films pornos.
 
    3) Protège-toi, demande de l’aide : tu es en DANGER quand il …
    - T’humilie et te traite de folle quand tu lui fais des reproches.
    - « Pète les plombs » lorsque quelque chose lui déplaît.
    - Menace de se suicider à cause de toi.
    - Menace de diffuser des photos intimes de toi.
    - Te pousse, te tire, te secoue, te gifle, te frappe.
    - Te touche les parties intimes sans ton consentement.
    - T’oblige à avoir des relations sexuelles.
    - Te menace avec une arme.
 
 
Autocollants 3919, échelle de la violence et paroles d’élèves.
 
Un peu secoué·es, les jeunes écrivent des phrases contre les féminicides, sur des bandes de papier qu’ils et elles accrochent aux balustres de l’escalier, avant de retrouver l’air automnal du dehors.
 
 
Les élèves de Terminale HLP écrivent contre les féminicides.
 
 
Clara, T.HLP, accroche sa citation à la balustrade de l’escalier.
 
Stéphane Tretz leur laisse le temps de contempler les portraits exposés sur la tour campée devant le noble édifice, puis il nous entraîne au sous-sol, pour nous expliquer sa performance humaniste et artistique.
Son œuvre s’intitule Jusqu’à la vie, car elle met en lumière les femmes, telles qu’elles étaient, vivantes, afin de commémorer leur existence, auprès de leurs familles.
 
 
La 2de1 devant l’exposition contre les féminicides, au Tribunal de Sélestat.
 
 
Les élèves de Terminale HLP découvrent l’exposition « Jusqu’à la Vie ».
 
 
 
Le peintre Stéphane Tretz reçoit lgroupe de Terminale HLP.
 
 
Nous descendons à la cave, où l’artiste nous présente un diaporama permettant de mieux comprendre les différentes étapes d’élaboration de son œuvre.
Après avoir rencontré plusieurs familles qui l’ont autorisé à faire le portrait de la sœur, de la fille, de la mère assassinée, Stéphane Tretz a commencé à fabriquer ses 150 cadres. Il a chiné un cadre en bois sculpté, à partir duquel il a fabriqué un moule pour couler tous les autres cadres en résine. Les matériaux doivent résister à la pluie, aux intempéries, afin que l’exposition puisse être placée en extérieur, et que tout un chacun soit invité à contempler les portraits.
 
 
Fabrication des cadres, à partir du moulage réalisé sur un cadre en bois sculpté.
    
 
 
Couleurs vives, esthétique de la vie et de l’espoir, pour rendre hommage à ces femmes.
 
    - C’est très coloré ! remarque une lycéenne devant la polychromie de l’ensemble.
    - Même si le sujet est tragique, horrible, j’essaie de créer du lien entre ces personnes, leurs proches, et nous. Je voudrais transmettre des valeurs positives, comme l’entraide et l’empathie.
 
 
L’arbre symbolise la vie et l’union des êtres.
 
Comme il l’explique aux élèves, l’artiste a peint chaque portrait sur une toile, puis, avant que la peinture ne sèche, il a appliqué une résine qu’il a couverte d’une matière fibreuse. Il a laissé sécher l’ensemble, et c’est la deuxième épreuve, sorte de suaire, qui est exposée. Grâce à cette technique, les traits des victimes semblent floutés, ce qui efface peut-être les marques des coups, de la détresse ; toutefois les sourires apparaissent encore, rappelant aux visiteurs que toutes ces personnes furent des femmes, avant d’être des victimes.
 
 
L’artiste badigeonne de résine ses portraits, avant que la peinture ne sèche.
 
L’installation est protéiforme, afin de s’adapter à différents lieux. Accrochés dans un arbre, les cades nous parlent d’union, de symbiose entre les êtres. Placés en colonne devant le tribunal, ils réclament justice. L’œuvre est un phare qui nous éclaire.
 
 
La colonne de portraits a été exposée au Palais de la Justice d’Aix en Provence.
 
Stéphane Tretz a également eu recours à la symbolique du cours d’eau, pour animer les portraits des femmes ; « animer » signifie, au sens étymologique, donner un souffle de vie. Dans bien des mythes et des croyances, l’eau représente la force vitale, et le passage d’un état à un autre ; la tradition bouddhiste fait de cet élément le symbole du lien et de la transmission.
Ce geste évoque aussi, pour l’artiste, la mémoire d’une femme brillante, une scientifique franco-américaine, Marie-Alice Dibon, tuée par son compagnon en 2019. Son corps nu a été retrouvé dans une valise flottant sur l’Oise. C’est en apprenant ce crime que le plasticien a décidé de créer une œuvre d’art pour rendre hommage aux femmes assassinées par leur conjoint.
 
     
 
 
L’artiste a déposé les cadres et les portraits sur un cours d’eau, pour que le lien avec les vivant·es perdure par-delà la mort.
 
     
 
 
Sur le diaporama, S. Tretz montre les portraits exposés chez lui, jamais contre un mur, afin que les images de ces femmes continuent à faire partie de la vie.
 
Suite à cette visite du Tribunal et de l’exposition, les élèves du groupe de Terminale HLP composent et mettent en scène des plaidoiries en lien avec des féminicides. Ils et elles interprètent des juges, des avocat·es, des témoins et des accusé·es. Leurs discours s’inspirent tantôt des textes antiques, tantôt de plaidoyers ou de réquisitoires contemporains. Les jeunes ont admiré la force de persuasion du procureur Luc Frémiot, dans sa plaidoirie en faveur d’Alexandra Lange, accusée d’avoir tué son mari qui la battait et la menaçait de mort depuis quatorze années.
 
 
Dans la ferveur de sa plaidoirie, le procureur s’est éloigné du discours initialement rédigé par lui : un véritable réquisitoire contre l’impuissance de la société française à protéger les femmes et les enfants contre les violences conjugales. Voici son texte original :
 
« - Alexandra Guillemin, nous avions rendez-vous. C'est un rendez-vous inexorable, qui guette toutes les victimes de violences conjugales. Ce procès vous dépasse parce que derrière vous, il y a toutes ces femmes qui vivent la même chose que vous. Qui guettent les ombres de la nuit, le bruit des pas qui leur fait comprendre que c'est l'heure où le danger rentre à la maison. Les enfants qui filent dans la chambre et la mère qui va dans la cuisine, qui fait comme si tout était normal et qui sait que tout à l'heure, la violence explosera.
 
Elles sont toutes sœurs, ces femmes que personne ne regarde, que personne n'écoute. Parce que, comme on l'a entendu tout au long de cette audience, lorsque la porte est fermée, on ne sait pas ce qui se passe derrière. Mais la vraie question, c'est de savoir si l'on a envie de savoir ce qui se passe. Si l'on a envie d'écouter le bruit des meubles que l'on renverse, des coups qui font mal, des claques qui sonnent et des enfants qui pleurent.
 
Ici, dans les cours d'assises, on connaît bien les auteurs des violences conjugales. De leurs victimes, on n'a le plus souvent qu'une image, celle d'un corps de femme sur une table d'autopsie. Aujourd'hui, dans cette affaire, nous sommes au pied du mur, nous allons devoir décider.
 
Mon devoir est de rappeler que l'on n'a pas le droit de tuer. Mais je ne peux pas parler de ce geste homicide sans évoquer ces mots des enfants : « Papa est mort, on ne sera plus frappés ». « Papa, il était méchant ». « Avec nous, il se comportait mal, mais c'était rien comparé à ce qu'il faisait à maman ».
 
On n'a pas le droit de tuer, mais on n'a pas le droit de violer non plus. D'emprisonner une femme et des enfants dans un caveau de souffrances et de douleur.
 
Je sais la question que vous vous posez. « Mais pourquoi Alexandra Guillemin n'est-elle pas partie avec ses enfants sous le bras ? » Cette question est celle d'hommes et de femmes de l'extérieur, qui regardent une situation qu'ils ne comprennent pas et qui se disent : « Mais moi, je serais parti ! ». En êtes-vous si sûr ?
 
Ce que vivent ces femmes, ce qu'a vécu Alexandra Guillemin, c'est la terreur, l'angoisse, le pouvoir de quelqu'un qui vous coupe le souffle, vous enlève tout courage. C'est sortir faire les courses pendant cinq minutes parce que celui qui vous envoie a calculé exactement le temps qu'il vous faut pour aller lui acheter ses bouteilles de bière. Et c'est à cette femme-là que l'on voudrait demander pourquoi elle est restée ?
 
Mais c'est la guerre que vous avez vécue, Madame, la guerre dans votre corps, dans votre cœur!
 
Et vous, les jurés, vous ne pouvez pas la juger sans savoir les blessures béantes qu'elle a en elle. C'est cela être juge, c'est être capable de se mettre à la place des autres.
 
Alexandra Guillemin, il suffit de l'écouter, de la regarder. De voir son visage ravagé. Mais un visage qui change dès qu'elle parle de ses enfants. On a beaucoup dit d'elle qu'elle était « passive ». Mais c'est une combattante, cette femme ! Ses enfants, elle leur a tenu la tête hors de l'eau, hors du gouffre. Il n'y a pas beaucoup d'amour dans ce dossier, mais il y a le sien pour ses enfants, et ça suffit à tout transfigurer. Ils ont 13, 11, 8 et 6 ans aujourd'hui, ils vous aiment, ils seront votre revanche.
 
Nous, la question que nous devons nous poser, c'est : « De quoi êtes-vous responsable, Alexandra Guillemin ? » Quelle serait la crédibilité, la légitimité de l'avocat de la société qui viendrait vous demander la condamnation d'une accusée, s'il oubliait que la société n'a pas su la protéger ?
 
Alors, je vais parler de légitime défense. Est-ce qu'au moment des faits, Alexandra Guillemin a pu penser qu'elle était en danger de mort ? Est-ce qu'en fonction de tout ce qu'elle a vécu, subi, elle a pu imaginer que ce soir-là, Marcelino allait la tuer ? Mais bien sûr ! Cela fait des années que ça dure. Alexandra a toujours été seule. Aujourd'hui, je ne veux pas la laisser seule. C'est l'avocat de la société qui vous le dit : vous n'avez rien à faire dans une cour d'assises, Madame. Acquittez-la ! ».
 
Cette sortie au Tribunal, cette étude du cas d’Alexandra Lange et ces plaidoiries inspirées de faits réels ont éveillé des vocations chez plusieurs élèves de Terminale HLP, qui souhaitent s’orienter vers les métiers de la Justice.
Comme leurs camarades, elles ont saisi le lien inexorable entre les inégalités femmes-hommes au sein de la société, et leurs conséquences dramatiques jusqu’au sein du couple.
 
 
Tweet de l’artiste Stéphane Tretz, qui souligne le lien entre les inégalités sexistes et les violences conjugales.
 
Merci à Stéphane Tretz, pour son œuvre en faveur de la mémoire et de la justice.
Merci à Florence PFLEGER, directrice des services de greffe judiciaire au TP de Sélestat, pour sa médiation efficace, et pour son travail de prévention contre les violences infligées aux femmes.
Merci à l’adjudante ULBRICH, pour toutes les informations apportées aux élèves.
Merci à Alicia AKTAS, stagiaire juriste au Centre d’accès aux droits du Haut Rhin, pour son échange fructueux et mémorable avec les jeunes, sur les différentes formes de violence.
Merci à Carole WURTZ, assistante de justice au Centre d’accès aux droits du Haut Rhin, pour la qualité de sa prise en charge auprès des jeunes, pour son empathie et sa bienveillance salutaires.
Enfin merci aux élèves et à leurs professeur·es, pour leur lutte quotidienne contre les inégalités.
Edwige Lanères