Lycée du Haut-Barr

- 67700 Saverne -

Le 19 octobre 2023, les élèves de 2de4 du lycée du Haut-Barr ont assisté à la représentation de la pièce Fin de partie, de Samuel Beckett, avec leur professeure Edwige Lanères, et trois professeures accompagnatrices : Mathilde Vautier, Laetitia Walther et Elise Picogna.
Pour bien se préparer à la réception d’un tel spectacle, mieux vaut s’en imprégner un peu, par le corps et la voix autant que par l’intelligence. C’est pourquoi, outre l’étude de plusieurs passages, deux ateliers théâtre ont été proposés aux élèves.


L’échauffement est assez sommaire, car nous n’avons qu’une petite heure à chaque fois. Premier échauffement : pousser les tables, poser les chaises dessus, faire un peu de place dans la salle de classe, tout en essayant de maintenir un niveau de décibels acceptable car l’acoustique est très mauvaise, tout résonne, ici.
Plaçons-nous en cercle. Un élève propose une façon d’échauffer le cou, la nuque ; tout le monde suit. Idem pour le buste, le bassin, les genoux, les chevilles, les coudes, les poignets, et même la mâchoire.
Puis chacun·e projette sa voix, après quelques respirations « abdominales », dans une posture stable. C’est bien ! 

A présent, un jeu : le samouraï. Respiration. Concentration. Cri abdominal en sautant et en atterrissant dans la position de notre choix. Un·e élève regarde précisément un·e camarade, pour s’assurer que son message soit bien reçu. Bras tendus au-dessus de la tête, iel semble couper, de haut en bas, son ou sa partenaire en poussant un retentissant : « Ha ! » Aussitôt la personne visée tend à son tour les mains en l’air en s’écriant : « Hi ! ». Alors ses deux voisin·es lui « coupent » la taille, sans le toucher, en criant : « Ho ! » Tout s’enchaîne très vite. Après un tour d’essai, celles et ceux qui tardent à réagir ou qui se trompent sont éliminé·es. Iels s’asseyent au milieu du cercle et suivent attentivement le jeu qui reprend. Puissance de la voix, concentration, rapidité, précision du regard et des gestes…. Cet exercice accroît les compétences des jeunes, qui se prennent au jeu et se préparent à solliciter les mêmes qualités pour jouer des scènes de Fin de partie.

Lors du deuxième atelier, une semaine après le précédent, le jeu du samouraï est remplacé par celui de la décharge électrique qui circule dans le cercle, et par celui de l’aveugle. Nous travaillons ainsi l’écoute de l’autre, la précision des messages, et la confiance mutuelle.

Il est temps de jouer, à présent ! Réparti·es en groupe, les élèves choisissent des extraits de la pièce, dans l’Edition de Minuit apportée par la professeure. Rapidement, des élèves deviennent Nagg et Nell, un couple de vieux confinés dans des poubelles, tandis que leurs camarades jouent Hamm et Clov : le fils, aveugle et paralytique, du couple, et l’enfant adoptif de cet infirme. Hamm traite son fils comme un esclave, il le maltraite presque aussi cruellement que Pozzo malmène Lucky dans En attendant Godot.

Après un quart d’heure de concertation et de brève répétition, les petites troupes se produisent devant leurs camarades. Au premier atelier, les yeux fichés sur les textes font perdre du jeu, de l’action, mais déjà quelques trouvailles apparaissent. Pour la semaine suivante, les apprenti·es comédien·nes apprennent leurs répliques. Dès lors le jeu se délie un peu, les interactions s’améliorent, et certain·es acteurices s’autorisent même quelques lazzi : de micro actions scéniques qui ne sont pas indiquées dans le texte si précis de Beckett, et qui font rire le public. 
Certaines phrases trottent longtemps dans nos mémoires : « Rien n’est plus drôle que le malheur » (une maxime prononcée par la vieille Nell, coincée dans sa poubelle). Ou cette étrange question du paralytique : « On n’est pas en train de signifier quelque chose ? » comme si les personnages étaient des symboles, ou des porteurs d’un messages que d’autres -peut-être nous, spectateurs et spectatrices- pourrions tenter de décrypter.

Tombé à terre en incarnant le paralytique, Bastien se déplace en dauphin, comme si son buste devait à toute force remplacer des jambes et des bras atrophiés, pour se mouvoir.

Chaque élève joue avec ce qu’il ou elle est, et avec ses talents, ses singularités. Leurs propositions s’éloignent parfois du texte de Beckett, mais l’envie de jouer et de s’approprier la pièce est là, bien vivante ! C’est un premier pas vers l’amour du théâtre… 

Evan est Clov, Robin : Hamm, Lucas : Nell et Bastien : Nagg.


Robin prend un accent russe, une voix puissante qui résonne fort, dans cette salle de classe aucunement isolée. 

Léandre joue Nell ; Nathan W. devient Nagg ; Matthieu est Clov, et Yann : Hamm.

 

Cachés dans le bureau qui leur sert de poubelle, Baptiste et Thibault poussent parfois des gémissements, ils cancanent, allant jusqu’à couvrir les voix de Hamm et Clov.

Nagg (joué par Margot) : - Tu veux un bout ?
Nell (incarnée par Katia) : - Non. (Un temps) De quoi ?
Nagg. – De biscuit. Je t’en ai gardé la moitié.

 

Katia et Margot incarnent un couple attendrissant, attentionné, tandis que Yéliz, implacable dans le rôle de l’aveugle, leur coupe sévèrement le sifflet.

Nagg (incarné par Amaris) : - De biscuit. Je t’en ai gardé la moitié. (Il regarde le biscuit. Fier.) Les trois quarts. Pour toi. Tiens. […]


Anaïs reste muette, comme son personnage Nell, dans cet extrait.


Gautier, jouant Hamm (avec lassitude) : Mais taisez-vous, taisez-vous, vous m’empêchez de dormir. (Un temps). Parlez plus bas. (Un temps.) Si je dormais je ferais peut-être l’amour. J’irais dans les bois. Je verrais… le ciel, la terre. Je courrais.

Romain (Clov), Lucas P. (Hamm), Gabin (Nagg) et Lucas M. (Nell).


« Enlève-moi ces ordures, fous-les à la mer ! » s’écrie Hamm en désignant ses parents séquestrés dans les poubelles.

Lyssandre joue Hamm ; Gabin Clov ; Julie : Nell et Johanna : Nagg. 
Au lointain, Lucas P. et Romain doublent les rôles de Nell et Nagg.


Les élèves s’emparent rapidement du registre comique, qu’iels accentuent parfois, dans l’euphorie du premier jeu. 

Elsa est Nagg ; Sophia : Nell ; Nathan Sheer. joue l’aveugle Hamm ; Chloé interprète son fils adoptif, Clov. Quant à Yann et Léandre, ils soufflent les répliques en cas d’oubli.

« Je vois une foule en délire » dit Clov (joué par Quentin), muni d’une lunette imaginaire. Instinctivement, Quentin brise le 4ème mur ; il a deviné l’intention de Beckett, et le public se sent impliqué dans l’action.


Imprégné·es par l’extrait de La cantatrice chauve, d’Ionesco, sur la « coïncidence » des Smith, iels savourent les mots et leur potentiel ludique. Il est dommage que nous manquions de temps pour aller plus loin, mais ces ateliers ont manifestement donné aux jeunes l’envie de voir la représentation prévue au TAPS, le 19 octobre.

Nous nous retrouvons après les cours, devant le lycée, et grimpons à bord du car des Rohan, pour un petit voyage pluvieux en direction de Strasbourg. Heureusement, une accalmie permet aux élèves de manger leur pique-nique sur la place du marché du Neudorf, devant le TAPS Scala, entre chien et loup.

Chloé, Benjamin R., Nathan Sheer, Margot, Bastien et tou·tes les autres mangent sur le pouce, avant la représentation.


Une photo de groupe devant le théâtre, et nous entrons au Scala. Sylvie Darroman, administratrice du TAPS, chargée de l’accompagnement des publics, nous accueille chaleureusement ; les professeures distribuent les billets, et nous voici dans la petite salle feutrée, réparti·es en groupes, parmi le public d’adultes. Assister à des représentations le soir, c’est aussi apprendre à se comporter en spectateurices « matures », respecter certains codes, garder le silence, laisser le téléphone éteint, applaudir longtemps, et prendre le temps d’échanger avec les artistes, quand cette chance est offerte par la compagnie, après le spectacle.
A priori, Fin de partie est une pièce qui ne répond pas aux attentes d’un public adolescent, épris d’actions toniques, dynamiques et de questions d’actualité qui les touchent directement, comme La tendresse, un spectacle vu quelques jours auparavant, par une partie des élèves présent·es ce soir.
La pièce de Beckett laissera peut-être une empreinte plus profonde et durable, mais nous ne le savons pas encore.
Sur scène, deux grands sacs couvrent des meubles, et des humains. Côté jardin, deux poubelles carrées abritent Nagg et Nell. Au centre, un fauteuil roulant où sied Hamm, l’aveugle paralytique.

Photo de Cyrille Cauvet.
Vêtu d’un peignoir rouge et placé au centre du plateau, Hamm focalise l’attention sur lui. Toute l’action tourne autour de son personnage.

 

Une musique s’élève. « Le début faisait peur, avec ces sacs et cette musique », confiera Quentin à Mme Lanères, dans le bus du retour.
C’est vrai, il y a quelque chose d’inquiétant. On entrevoit le mouchoir abondamment taché de sang, posé sur la tête d’Hamm.
Des pas lourds, irréguliers, annoncent l’arrivée de Clov, le fils adoptif, maltraité. Buste nu. Pieds nus. Un corps tordu. Une démarche claudicante, pieds rentrés, orteils recroquevillés. Doigts crispés. Un corps qui en dit long. Un beau visage abîmé par des traces rouges et des expressions insolites. Des cheveux en bataille.
Clov défait les sacs. Il plie, il range. Il aime l’ordre. Son père parle, siffle, ordonne.
Le fils obéit, grimpe -difficilement- sur l’escabeau, pour observer la terre côté cour, la mer côté jardin, et dire à son père ce qu’il voit : « zéro ». Tout est gris. Pas un humain, hormis cette improbable « foule en délire » coté salle : nous-mêmes.

Photo de Cyrille Cauvet
Le chien de Hamm est une peluche, mais il a une belle présence !

 

Très souvent les personnages brisent le quatrième mur, par leurs regards, et par le texte : Beckett joue avec nous. Il nous rappelle à nous-mêmes, comme le faisait Brecht, quoique de façon plus subtile.
Plus tard l’émouvant couple apparaît, dans les poubelles grises. Leur amour se traduit par de petits gestes : le don d’un biscuit, l’écoute, les sourires, et l’évocation des souvenirs heureux. Elégiaque, Nell sourit : « Ah ! hier », et l’on voit se dérouler sa jeunesse, sa vigueur, ses escapades amoureuses avec Nagg. La puissance d’évocation d’un seul mot, dans le théâtre de Beckett, est liée au contexte qu’il installe. Ici, l’atmosphère apocalyptique, la fin de tout, le confinement des vieux dans les poubelles, la répression du fils par le père, l’immobilité des personnages, tout donne à ce seul terme : « hier », des ailes, des couleurs, un goût de liberté.
Et de nostalgie, pour un public plus âgé.
Pour les élèves de quinze ans, cet « hier », c’est aujourd’hui : leur force est là, présente, maintenant. Nous venons de terminer une séquence sur l’école lyonnaise et la Pléiade ; iels ont récité des poèmes de Louise Labé et de Ronsard qui, sans cesse, leurs soufflent comme une urgence : « Carpe diem ». Sur le trajet du retour, dans le bus, Benjamin et Baptiste récitent « Mignonne allons voir si la rose ». Pour eux, la rose est vivace, elle s’épanouit ; on est très loin des roses fanées jetées aux « ordures » comme ces pauvres vieux relégués dans un coin.

Arthur, Bastien, Nathan et Margot apprécient l’échange avec les artistes, 
après le spectacle.

 

Et pourtant, comme l’a voulu le metteur en scène, tous les êtres sont reliés. La jeunesse de Clov et celle des spectateurices ne peut ignorer la vieillesse, la paralysie, la souffrance. Elle s’y trouve confrontée. Le dernier geste de Nell, cette main fine, délicate, dans laquelle Clov ne sent plus le pouls, c’est un lien que nous pouvons tou·tes connaître. Cette image est ancrée en nous, à présent. En or clair sur fond noir, comme l’a voulu le metteur en scène. Elle reviendra peut-être, insidieusement, consciemment ou pas, à la mort de nos proches. Ou près de notre mort.

Photo de Cyrille Cauvet
Dénouement de la pièce : en pleurs, Clov annonce à son père adoptif qu’il le quitte.
Hamm feint d’ignorer sa présence derrière lui.

Laurent Fréchuret, Pauline Leurent et Edwige Lanères.

A l’issue du spectacle, Laurent Fréchuret vient parler aux jeunes spectateurices resté·es dans les gradins, quand les autres sont parti·es. Il évoque le bébé présent dans la salle comme une réponse au texte de Beckett : cet enfant, c’est un peu la suite, la relève. La partie n’est peut-être pas terminée. Et pendant que l’artiste explique sa thèse -cette pièce n’est pas du théâtre de l’absurde mais du théâtre face à l’absurde-, les comédien·nes viennent en bord de plateau, dialoguer avec les élèves.

Elise Picogna, Lysandre, Robin, Nathan Stahl, Yéliz,
Samuel, Mathilde Vautier, Laetitia Walther, Thibault et Baptiste
écoutent le metteur en scène Laurent Fréchuret.

Jean-Claude Bolle-Reddat (alias Hamm) a l’air fâché ; il déclare « inadmissible » qu’un bébé ait assisté à la pièce. « Il gazouillait, il était content », nuance le metteur en scène. 
« Mais il était une épée de Damoclès, pour nous, rétorque l’acteur, approuvé par ses partenaires de scène. À tout moment il pouvait se mettre à crier. C’était troublant.
    - La maman a dit qu’elle le mettrait au sein s’il s’agitait.
    - Quand-même. Cela générait une tension. 
    - C’est comme quand il y a un animal sur scène, explique Maxime Dambrin (l’acteur qui jouait Clov). Un chien, c’est forcément naturel. Il attire toute l’attention du public.
  - Oui, reprend Jean-Claude Bolle-Reddat : un bébé aussi, c’est très fort, infiniment plus fort que tout ce que nous pouvons faire, nous. Cela me rappelle, il y a très longtemps, le chameau. Un metteur en scène nous avait fait jouer une pièce avec un chameau sur scène. Cette bête était parfaitement naturelle, bien sûr. Le metteur en scène nous a dit de jouer comme le chameau !

Jean-Claude Bolle-Redat, Maxime Dambrin, Laurent Fréchuret, Thierry Gibault et Christine Brotons dialoguent avec les élèves du lycée du Haut-Barr.

    - Avez-vous des questions, des remarques ? demande Laurent Fréchuret aux jeunes spectateurices.
« Pourquoi ce titre ? s’enquiert Nathan, un grand garçon bouclé.
    - C’est comme une partie d’échec ; la vie est un échec, répond Laurent Fréchuret. Quand Kasparov jouait une partie d’échec, il sentait une tension croissante vers la fin ; il pressentait l’échec et mat. Ce qui se joue ici, c’est un peu cela.
    - D’où vous vient la passion du théâtre ? demande à son tour Gabin.
Cette fois c’est Jean-Claude Reddat qui prend la parole. A 74 ans, il brûle encore les planches !  « Certains acteurs avaient cette passion depuis leur enfance. Pour moi, non, c’est venu en jouant, à l’université.
    - Et pourquoi Clov était-il de plus en plus habillé ? reprend Nathan : au début il est pieds nus, buste nu, puis il porte une chemise, et enfin une veste et une valise.
   - Parce qu’il part, répond simplement le metteur en scène. Au début, c’est l’aube, il vient de se lever ; il s’affaire beaucoup, il est le factotum de son père adoptif. Puis il se chausse, s’habille. Et à la fin, il veut quitter son père. En réalité on ne sait pas s’il va vraiment partir. Beckett nous laisse libres d’interpréter le dénouement.
    - La fin est triste, constate une élève.
    - Oui, Clov pleure. C’est un adieu, acquiesce Laurent. 
    - Quelles impressions avez-vous ressenties en voyant sur scène les extraits que vous avez joués en ateliers ? demande Mme Lanères aux élèves du Haut-Barr.
    - Une impression de déjà vu, répond Lucas Paris.
    - Je trouve que c’était très différent, affirme Nathan. Les objets à notre disposition n’étaient pas les mêmes, et nous ne jouions pas de la même façon.
    - Le jeu des acteurs était plus fluide, apprécie Elsa.
    - On aurait dit que vos dialogues étaient improvisés, constate Lysandre, une élève qui suit la spécialité théâtre aux Pontonniers.
   - Merci ! oui ! c’est exactement ce que nous recherchions, répondent en chœur le metteur en scène et les acteurices. Nous avons beaucoup travaillé sur la parole, nous voulions qu’elle ait l’air d’être improvisée, alors qu’en réalité tout est écrit. 

Lecture sur table. 
Maxime Dambrin, Laurent Fréchuret, Thierry Gibault et Jean-Claude Bolle-Redat.

    - Et comment avez-vous commencé le travail sur cette pièce ? demande une actrice postée au fond de la salle.
   - Assez simplement, par une lecture sur table, des échanges entre nous. Nous voulions mettre en évidence le lien qui unit les êtres, précise Laurent. Je connais de très grands acteurs qui jouent merveilleusement bien, mais qui jouent seuls. Là, il fallait que l’on sente le lien entre les personnages. A la fin, quand Clov s’apprête à partir, Hamm ne le voit pas, mais il sent sa présence. Il joue à feindre qu’il croit son fils absent, mais on perçoit que c’est un jeu. Bien que Clov ne réponde plus à ses appels ni à ses coups de sifflet, Hamm devine que son fils est là, derrière lui, à écouter ses dernières répliques, son dernier jeu, sa fin de partie. »
Merci infiniment pour ce très beau spectacle, et merci d’avoir pris le temps d’échanger avec le public ! C’est précieux !
Nous devons filer très vite : le chauffeur de bus fait des tours de quartier en attendant l’arrivée du groupe, faute de pouvoir se garer par ici.
Sur le retour, nous échangeons nos impressions ; la professeure griffonne les échanges qui viennent d’avoir lieu entre les élèves et les artistes. Retour dans la nuit noire.
A bientôt les élèves !
Merci à la compagnie du Théâtre de l’Incendie, merci au talentueux metteur en scène Laurent Fréchuret et à ses excellent·es acteurices ! Merci à Olivier Chapelet, le directeur des TAPS, à Sylvie Darroman pour son travail d’information et de médiation, et merci à Pauline Leurent pour l’accueil des élèves dans la salle et l’organisation du bord de plateau après le spectacle.
Enfin, un grand merci aux élèves pour leur tenue exemplaire et leur participation enthousiaste à l’ensemble de cette action culturelle : ateliers théâtre et sortie au TAPS !

Edwige Lanères