Le lundi 7 octobre 2024, quatre dizaines d’élèves, accompagné·es de leurs professeur·es Edwige Lanères et Manuel Illana-Vilchez, et de la CPE Emmanuelle Bocquet, embarquent en bus pour assister à deux ballets de l’Opéra National du Rhin : les Noces.
Comme toujours, l’ambiance est joyeuse dans le bus ; les habitué·es chantent en chœur, le poids des journées de travail s’envole un moment, pour laisser place à la joie d’aller, ensemble, découvrir une œuvre d’ ‟art vivant”. Cette allégresse déployée sur le trajet participe au plaisir des sorties culturelles, et permet de canaliser l’énergie pour se concentrer, tout au long des spectacles, quand nous entrons dans les théâtres ou l’opéra.
Gabin, Nathan, Alix, E. Lanères, Timm, Adryen, Maxens, Romain, Lucas et M. Illana-Vilchez chantent sur le trajet Saverne-Strasbourg. ♫ ♪
La magistrale colonnade de l’opéra présente de longues bannières qui donnent envie d’aller voir tous les spectacles ! Sur le toit, six muses nous invitent à venir écouter les musiques de Liszt et de Stravinsky… ♪ ♫
Une photo de groupe, c’est sympathique…
… mais avec le collègue de philosophie, Manuel Illana-Vilchez, grand amateur d’art et de musique, c’est encore mieux !
Encore trempé par la petite course nocturne depuis l’arrêt de bus, Timm prend en charge le groupe : de sa propre initiative, il incite ses camarades à se diriger vers le côté pour laisser entrer le public.
40 lycéen·es et 3 encadrant·es, c’est beaucoup ! Emmanuelle Bocquet vient en renfort pour diriger tout le monde à tribord, dans la bonne humeur !
Plusieurs lycéens aiment revêtir leurs plus beaux oripeaux pour venir à l’opéra : Yann, Léandre, Eliphèle…
Pour Eliphèle, ce spectacle à l’opéra est une première !
Sacha lui a prêté une cravate, pour faire honneur à cette belle institution culturelle.
Côté finances, seule une jeune strasbourgeoise, Lysandre, a payé son billet 6€, grâce à sa carte Atout voir. Pour les élèves du Haut-Barr, les places sont gratuites, financées par le Pass Culture. Leurs familles participent au paiement du trajet en bus, à hauteur de 4 € par spectacle pour l’opéra, et 2 € par spectacle pour le TNS.
Nous recevons nos billets : surprise ! Tout le monde est à l’orchestre, c’est-à-dire au rez-de-chaussée. Nous avons le temps d’observer la grande salle de l’opéra, le lustre immense, les fresques au plafond, les moulures des balustrades, les dorures, les puttis, ces bébés joufflus sculptés le long du premier balcon, qui jouent de la musique…
Côté cour, au premier balcon, un putti tient son clairon, en observant les musiciens qui s’accordent dans la fosse.
Quatre balcons s’arrondissent au-dessus de nous ; les teintes rouge, or et blanc créent une atmosphère accueillante, chaleureuse, malgré l’impression presque royale qu’évoquent ces couleurs.
La fresque du plafond représente des allégories en lien avec l’art lyrique ; le groupe surplombant la scène symbolise la musique, avec Apollon jouant de la lyre. Un autre tableau met en scène un jeune faune faisant danser en cercle des jeunes femmes, tandis que la tragédie prend les traits de gorgones coiffées de serpents. Tous les personnages sont en mouvement, comme les danseurs et danseuses qui s’apprêtent à entrer en scène.
Daphné, Madeline, Danaé, Kali, Camille, Loïs, Aurélie, Rose-Hannah, Eva, Marion, Eliphèle, Mathéo, Lucas, Yann, Nathan, Léandre, Gabin, Alix, Chloé, Mélina, Tugra, Maé-Tâm, Lucas, Sacha, Mayline et E. Bocquet, installé·es pour contempler les ballets.
Hélène, Elysaure, Adryen, Lysandre, Danaé, Mélissa et Maxens sont placé·es côté jardin.
Nos places sont situées vers le fond, mais la visibilité reste correcte.
Romain, Timm, Hélène, Danaé, Mélissa, Maxens, Adryen, E. Lanères, Loïs, Rose-Hannah, Marion, Elisa, Mathéo, Lucas, Yann, Nathan, Gabin observent les ornements de l’opéra en attendant le début du spectacle.
La lumière s’éteint, le silence se fait ; des notes de piano s’envolent ; un pianiste joue la sonate en si bémol de Liszt. Les notes s’égrènent, prestes ou lentes, le jeu est romantique, puissant, précis. Nous reconnaissons des phrases, des passages familiers… Mais la danse étonne, elle ne nous laisse pas le loisir de nous installer dans le confort de cette familiarité. Un danseur semble naître sous le piano à queue ; il en sort avec la souplesse animale d’un jaguar. Un autre le suit, puis un troisième. Six hommes, une femme, guère différencié·es par la tenue. Toustes semblent animé·es par le désir de grimper à « l’échelle de Jacob », cette gamme censée les élever jusqu’au paradis. Mais la troupe empêche chaque audacieuxse de poursuivre son ascension à peine ébauchée.
Photographie : Alice Poupeney.
Photographie : Alice Poupeney.
Des tableaux vivants se succèdent, lignes et courbes, cercles volants, mécaniques d’horlogerie, machines infernales, et toujours, l’attraction céleste, le désir de s’élever, reprend l’un des êtres qui se fait inexorablement rattraper par ses pairs. C’est si beau, mais si frustrant… Seule la musique atteint les nues. La danseuse grimpe sur des épaules amies, le temps d’un souffle, pour aussitôt choir, tenter à nouveau, puis une troisième fois encore, en une infatigable répétition, jusqu’au dernier mouvement. Jusqu’à la chute finale. L’échelle est restée vide, ironiquement dressée vers le ciel, comme pour rappeler aux minuscules Sisyphes leur humaine condition.
A gauche, le chorégraphe du Ballet du Rhin, Bruno Bouché, vient rejoindre le pianiste virtuose Tanguy de Williencourt, la danseuse et les danseurs de sa re-création Nous ne cesserons pas.
Très brefs, les deux ballets sont pourtant séparés par un long entracte, qui laisse tout loisir aux élèves pour fureter dans la salle Bastide, monter jusqu’au dernier balcon, explorer l’opéra dans toutes ses dimensions !
E. Lanères, Hélène, Elysaure, Romain, Timm, Adryen, Maxens, Lysandre et E. Bocquet se regroupent à l’entracte, pour échanger leurs impressions sur le premier ballet : « Top ! » 🌟✨
Adryen photographie les musicien·nes dans la fosse, pendant l’entracte. Comment peuvent-ils / elles jouer agglutiné·es dans un espace si restreint ?
Le deuxième ballet, Les Noces, d’Igor Stravinsky, commence par les gestes ultra prestes des danseuses assises au sol. Poupées mécaniques, les ballerines produisent des sons étranges, des grattements, en rabattant leur jupe sur leurs jambes. La chorégraphie est signée Hélène Blackburn. Cette danse lui a été inspirée par une œuvre de Niki de saint Phalle exposée au musée d’art moderne et contemporain de Beaubourg, à Paris. Une statue représente une frêle mariée, noyée dans une énorme robe faite de plâtre, de grillage, et d’objets symbolisant l’insoutenable fardeau de la mère et de l’épouse : baigneurs écartelés, fleurs artificielles grotesques, toute une parure pesante qui l’écrase et la prive de liberté. La femme n’existe plus en tant que personne ; elle n’est qu’une poupée que l’on exhibe, et une épouse, une mère asservie à ses innombrables devoirs. Cette œuvre exprime la révolte de l’artiste contre le patriarcat.
Photographie : Alice Poupeney.
La chorégraphe québécoise Hélène Blackburn a également puisé son inspiration dans les mariages collectifs organisés par une secte en Corée du Sud. Les robes blanches, symboles de pureté (conventionnellement associée à la virginité dans plusieurs cultures) sont ici bordées de rouge : les règles de la jeune fille pubère ? Le sang de l’hyménée ?
Parmi les douze danseuses évoluant sur scène, une seule épousera l’unique danseur du groupe. Elle est l’élue. Que deviennent les autres ? Des femmes libres ?
Toutes portent une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Cette épée, c’est un lustre, qui semble fait de roues dentées comme celles des engrenages représentant la révolution industrielle et la déshumanisation qu’elle peut engendrer. L’on songe, par exemple, au film Les temps modernes de Charlie Chaplin, sorti en 1936, une vingtaine d’années après la création des Noces par Stravinski. A la fin, cet imposant lustre tombe brutalement, manquant d’écraser les danseuses. Fracassant coup de théâtre ! Le public est sous le choc. Le spectacle est terminé. La lune de miel est une lune de plomb. Aussi écrasante que la robe de la mariée sculptée par Niki de saint Phalle.
Les applaudissements retentissent, chaleureux et sincères, après les Noces de Stravinsky, interprétées par le Ballet du Rhin.
Le chœur et les musicien·nes émergent de la fosse et des coulisses pour venir saluer le public.
Devinette : qui photographie cette vitrine des Noces de Stravinski ?
Réponse : uǝʎɹpⱯ ʇǝ ǝɹnɐsʎןƎ
Manuel Illana-Vilchez, professeur de philosophie, nous livre ses impressions :
Pendant l’entr’acte j’ai eu l’occasion de discuter avec un ancien élève qui, par
chance, était aussi présent à l’opéra pour cette représentation : « ça va ? ça te plaît
l’œuvre ? » — « je n’y comprends rien, mais je kiffe ». Certes, comme le dit Hélène
Blackburn (chorégraphe de la deuxième pièce), « Les noces est une maîtresse
exigeante », avec une musique et une danse qui, au moins, peuvent nous étonner ;
mais aussi avec un argument simple comme l’histoire d’un mariage quelconque, n’importe lequel.
Nous sommes rentrés pour voir la suite du spectacle et on a laissé là notre
« discussion » à propos de l’œuvre. En effet, comment pourrais-je lui expliquer que,
avec un peu plus de connaissance de l’histoire de l’art, une légère étude des auteurs
et du contexte, un aperçu général de la Sonate de Liszt et des Noces de
Stravinsky, avec quelques notions basiques sur l’esthétique et la théorie de l’art, il
serait en mesure de… continuer à ne rien comprendre ? Qu’il n’y a pas besoin de
« comprendre » comme s’il s’agissait d’un cours en plus qu’il faudrait noter dans
notre cahier avec des idées principales et des « points à retenir » ?
Moi non plus, je n’avais rien compris. J’avais saisi l’effort des danseurs si
petits au bas de l’échelle si haute qui montait vers des sommets inconnus (Nous
ne cesserons pas, première pièce), ainsi que la tension continuelle chez les
danseuses et leurs mouvements, à la fois ordonnés et chaotiques, se réjouissant
dans la fête du mariage, moment vital bouleversant qui fait dire à la soprano « bénis
moi, père, car je pars pour une contrée inconnue » (Les Noces, deuxième pièce,
troisième tableau). Moi aussi « j’ai kiffé » sans chercher à dévoiler ce sentiment
(peut-être ces sentiments au pluriel ?) que l’on ne tente pas de nous « expliquer »
mais de nous montrer, de mettre en scène devant nos yeux et nos oreilles. Tant
que l’on ressent, plus rien n’est nécessaire.
Rose-Hannah : Bonsoir madame, j'écris ces lignes en cette heure, afin de vous faire part de mon avis sur la sortie à l'opéra.
Pour ma part je n'étais jamais allée de ma vie à un opéra mais l'image de cet art que je m'étais faite en tête s'est avérée aussi splendide que ça l'est vraiment. Lorsque nous sommes arrivés devant l'opéra de Strasbourg, j'étais à la fois curieuse et émerveillée devant un tel édifice.
Et l'apparence de ce bâtiment est tout aussi imposante à l'extérieur qu'à l'intérieur, on pourrait presque le comparer au fruit du cocotier, sévère et dur à l'extérieur, mais hospitalier à l’intérieur ! La foule d'élèves se pressant comme des pigeons affamés à la vue d'une miche de pain, pour attraper les quelques billets restants afin d'être à côté de leurs amis m'a marqué l'esprit.
Mais en parlant des choses qui m'ont marquée, il y a aussi l'architecture, la décoration, les différentes peintures et les finitions qui habillaient cette salle ; je n'aurais jamais songé à une telle beauté, frôlant le plafond de la perfection. Ce plafond raconte une histoire, et met en valeur le lustre, brillant de mille feux, comparable à la lumière d’un dieu ; cela m'a beaucoup fait penser à mes œuvres personnelles, car mon style de peinture est très ressemblant.
Plusieurs chérubins s’accrochaient aux murs comme pour nous surveiller ou pour mettre en garde de respecter ce lieu. En globalité, ce qui m'a marquée vous l'avez bien compris c'est la beauté de ce lieu magique ; cela me fait chaud au coeur de vous en parler.
Pour ce qui est du ballet, que dire… Des larmes, un froid serpentant dans mon dos et un soulèvement d'émotions à la simple écoute de la symphonie du piano, les danseurs s'accordant avec le rythme du piano, c’est ce qui est de plus beau dans cette représentation. Voir les danseurs essoufflés, mais continuant de danser pour transmettre leur art m'a beaucoup touchée.
Je me rends compte que j'écris trop ! Il y a tant de choses à dire sur cette représentation... J'espère tout de même vous avoir bien décrit ce que j'ai ressenti ! Bonne journée ou bonne soirée madame !
Mélissa : Bonjour, mes impressions sur le spectacle Noces de l'opéra sont que cela m'a beaucoup plu car on ne peut pas toujours percevoir l'opéra de cette manière, le spectacle était très beau et impressionnant, les danseurs/danseuses sont exceptionnels, j'ai beaucoup apprécié cette expérience !
Madeline : Bonjour Madame Lanères,
J'ai beaucoup apprécié la sortie à l'opéra de Strasbourg. L'ambiance générale était très bonne et le spectacle était particulièrement beau. J'ai plus aimé la seconde partie qui selon moi était plus prenante. La structure qui tombe à la fin a rendu le ballet vivant et a provoqué la surprise pour l'ensemble des spectateurs et spectatrices.
J'ai adoré les prestations des chanteurs et des cantatrices ainsi que celles de l'orchestre et les morceaux joués par le pianiste. L'architecture de l'opéra nous transporte également dans l'univers de la danse classique que j'affectionne énormément. Ce lieu de prestige apporte encore une aura supplémentaire au spectacle. La technicité des danseurs et danseuses m'a subjuguée et j'ai adoré les parties faites sur les pointes qui sont des exercices très exigeants réalisés en laissant croire à une facilité. Il en est de même pour les portés effectués avec une grande légèreté.
C'était une très bonne sortie que je vous remercie d'avoir organisée car cela a permis de nous cultiver artistiquement tout en passant un agréable moment.
Je me réjouis d'avance pour les prochaines sorties.
Danaé : Bonjour,
Malgré ma préférence pour "Les Noces", "Nous ne cesserons pas" s'est révélé être un ballet très intéressant. Mes questionnements sur cette grande échelle qu'ils tentent de temps en temps de monter, et pour ce si beau piano à queue qui joue un thème impétueux étaient sans répit. Les chorégraphies mystérieuses intimaient à nos regards de suivre leurs pas, d'accompagner leurs mouvements, sans pour autant comprendre leurs gestes. "Les Noces" m'a paru plus explicite quant au thème du ballet : des noces. Les costumes flamboyants, ces danses rythmées, ces personnages interprétés nous ont fait tourner la tête d'émerveillement et d'admiration. J'ai eu l'impression que cette mise en scène tentait de nous faire comprendre le travail imposé à certaines femmes sous certaines traditions : leur devoir de se marier, le plus vite possible, que l'amour entoure cette union ou non. Pour ce qui est de la salle de l'opéra dans laquelle nous étions, elle était sublime. Le lustre grandiose, les balcons rouge ornés de dorures, l'ambiance était électrisante, l'émerveillement qui se peignait sur nos visages en était la preuve.
Hélène : J'ai eu la chance d'assister au ballet "Noces", à l'opéra du Rhin !
J'étais déjà venue une fois à l'opéra pour voir "La Flûte enchantée" il y a environ un an, mais je n'avais encore jamais vu de ballet !
Pour commencer j'ai trouvé l'édifice magnifique, notamment grâce à l'impressionnant lustre, mais aussi grâce à l'architecture et aux ornements dorés et rouges.
J'ai trouvé le premier ballet "Nous ne cesserons pas", mettant en scène 8 danseurs et une danseuse, accompagnés par un piano à queue, un peu répétitif, mais les danseurs réalisaient d'impressionnants portés ! Les costumes m'ont un petit un peu déçue, ils étaient très simples et de couleur neutre. Les décors étaient également simples : une très haute échelle sur laquelle l'unique danseuse grimpait, mais sans aller très haut à chaque fois.
En revanche, j'ai trouvé le second ballet, "Les Noces", de Stravinsky plus impressionnant ! Les danseuses étaient parfaitement synchronisées durant leurs chorégraphies, j'ai trouvé cela très beau. Leurs robes étaient colorées et différentes les unes des autres. Les danseuses étaient accompagnées par tout un orchestre. En décor, il y avait uniquement une sorte de lustre, qui tombe à grand fracas, à la fin, ce qui m'a fait sursauter, créant un effet de surprise. J'ai beaucoup aimé ce ballet et plus généralement, cette sortie à l'opéra où il y avait, comme toujours, une très bonne ambiance !
Léane : Bonjour madame, J’ai adoré cette sortie à l’opéra de Strasbourg. J’ai apprécié cette sortie car cela nous a permis de nous cultiver et de découvrir un spectacle de danse, un art que j’affectionne particulièrement. J’ai déjà eu l’occasion de visiter un opéra avec mon ancien collège mais je suis toujours autant subjuguée par la beauté de cette salle de spectacle. La longueur des deux spectacles m’a marquée car les danseurs/danseuses ont dansé longtemps sans que l’on s’en lasse. J’ai préféré la deuxième partie avec le spectacle Les noces, de Stravinsky car je trouve qu’il était plus prenant et les danseuses étaient sur des pointes, ce qui rendait la chorégraphie encore plus jolie. Les changements de costumes ont aussi animé la chorégraphie. Le lustre qui tombe à grand fracas à la fin a rendu le spectacle encore plus marquant au moment où on s’y attendait le moins. J’ai autant apprécié les deux spectacles que l’orchestre et les chants.
Merci pour cette sortie.
Daphné : Bonjour Mme Lanères,
Voici mon commentaire sur le spectacle que nous avons vu à l'opéra :
aller à l’opéra fut une expérience très enrichissante pour moi. Je n’y étais jamais allée et j’ai beaucoup aimé. Le bâtiment était très grand et impressionnant et nous avons même eu du mal à trouver nos places ! Nous nous sommes finalement assis dans l’orchestre où nous ne voyions malheureusement pas très bien le spectacle à cause des personnes assises devant nous. Durant le spectacle, j’ai été très impressionnée par les portés et la qualité des chorégraphies. En effet, il n’y avait aucun faux pas, tout était très bien orchestré. Dans la deuxième partie, les mouvements des danseuses qui faisaient voler leurs robes rendaient très bien. A la fin, la sorte de lustre qui tomba nous fit sursauter et le silence qui suivit cette chute fracassante nous permit de réfléchir à ce magnifique spectacle avant les longs applaudissements.
Eliphèle : J’ai beaucoup aimé ce spectacle, j'ai trouvé que la musique convenait parfaitement à la danse. Ce spectacle est hypnotisant, je l’ai trouvé excellent !